ATLAS 2021 – MEXIQUE ET AMÉRIQUE CENTRALE > FRANCE | SÉJOUR DE RECHERCHE POSTDOCTORAL

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Appel ouvert jusqu’au 15 mars 2021

La Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH) et le Centre des Etudes Mexicaines et Centraméricaines (CEMCA) proposent une aide à la mobilité pour un séjour en France de 2 mois à des postdoctorants ou à de jeunes enseignants-chercheurs du Mexique ou d’Amérique centrale ayant soutenu leur thèse à partir de 2015.

Cette aide à la mobilité est destinée à réaliser des travaux de recherche en France : enquêtes de terrain, travail en bibliothèques et archives.

Cet appel s’inscrit dans le cadre du Programme Atlas de mobilité postdoctorale de courte durée lancé par la FMSH et ses partenaires.

Modalités financières

Une aide financière totale de 3 000 euros pour deux mois (versée en deux mensualités) est attribuée aux lauréats. Elle est destinée à couvrir les frais de séjour.

En partenariat avec le CEMCA, l’Université de Paris prendra en charge le coût du billet d’avion A/R.

En outre, la FMSH et le CEMCA assurent leur aide pour l’obtention du visa vers la France ainsi qu’un soutien logistique pour organiser leur séjour (lettres pour les bibliothèques …).

Critères d’éligibilité

Nationalité : Les candidats doivent être ressortissants d’un des pays suivants : Nicaragua, Salvador, Guatemala, Honduras, Costa Rica, Panama, Belize, Mexique et être rattaché à un établissement d’enseignement supérieur de recherche / institut de recherche privé ou public d’un de ces pays.

Diplôme : Les candidats doivent être titulaires d’un doctorat. La thèse doit avoir été soutenue à partir de 2015.

Discipline : Les candidats doivent être engagés dans des recherches en sciences humaines et sociales.

Institution d’accueil : Les candidats doivent trouver une institution de recherche française qui assurera leur accueil scientifique pendant leur séjour en France. Lors de la candidature, les candidats devront fournir une lettre d’invitation signée par l’institution d’accueil et adressée à la FMSH et au CEMCA, dans laquelle l’institution d’accueil motive les raisons de l’invitation ainsi que les conditions de travail mises à disposition.

Obligations du chercheur 

Le chercheur devra remettre à la FMSH et au CEMCA, à l’issue de son séjour, un rapport entre 10 000 et 20 000 signes (espaces et notes compris) présentant les activités réalisées pendant son séjour et leur apport pour son projet de recherche.

Dossier de candidature 

Les candidats doivent soumettre un formulaire et un dossier scientifique (projet de recherche + annexes) sur une plateforme en ligne. La plateforme en ligne sera accessible à partir du 11 janvier 2021. Les candidatures complètes devront être téléchargées sur la plateforme en ligne au plus tard le 15 mars 2021, 17:00 (heure de Paris).

Le formulaire et le dossier scientifique peuvent être soumis en français ou en anglais.

Contenu du dossier scientifique

Le projet de recherche : Le projet de recherche consiste en un exposé entre 10 000 et 20 000 signes (espaces et notes compris) composé obligatoirement de :

  • la problématique et les objectifs du projet de recherche
  • une bibliographie
  • le détail du programme de séjour (lieux et institutions à visiter, contacts)

Les annexes :

  • Un CV de maximum 2 pages
  • Une liste des publications
  • La copie du diplôme de la thèse
  • Une lettre du directeur de l’institution de rattachement dans le pays d’origine
  • Une lettre d’accueil du directeur de l’institution d’accueil en France motivant les raisons de l’invitation et les conditions de travail mises à disposition

Comment postuler

  1. Rendez-vous sur la plateforme http://calls.msh-paris.fr et entrez dans l’espace « Researcher Workspace ».
  2. Identifiez-vous si vous avez déjà créé un compte, le cas échéant, créez un compte.
  3. Remplissez votre profil puis cliquez sur « create a new application ».
  4. Sélectionnez « Programme Atlas incoming 2021 » puis l’appel spécifique « FMSH-CEMCA : Mexique et Amérique Centrale > France ».
  5. Remplissez tous les onglets du formulaire.
  6. Dans l’onglet « Documents » téléchargez sous forme d’un document électronique unique au format pdf votre dossier de candidature qui sera composé des pièces suivantes :
    • Un projet de recherche
    • Un CV de maximum 2 pages
    • Une liste des publications
    • La copie du diplôme de la thèse
    • Une lettre du directeur de l’institution de rattachement dans le pays d’origine
    • Une lettre d’accueil
  7. Vous pouvez sauvegarder votre candidature sans la soumettre pour y revenir plus tard, ou la soumettre définitivement. Lorsque vous aurez soumis votre candidature, vous recevrez un email automatique de confirmation. Attention, si votre candidature n’est pas soumise elle ne sera pas étudiée. Les dossiers de candidature incomplets ou ne correspondant pas à la description ci-dessus ne seront pas pris en compte.

Pour toute information sur la plateforme, ou en cas de difficulté à l’utiliser, contactez fadili@msh-paris.fr

Critères et processus de sélection

Un comité de sélection composé de membres de la FMSH et du CEMCA et d’experts externes analysera et sélectionnera les candidatures au regard des éléments suivants :

  • La qualité du dossier scientifique et la méthodologie développée
  • La pertinence de venir en France au regard du projet développé et du parcours du chercheur
  • La capacité à identifier des contacts scientifiques sur place

Les chercheurs n’ayant jamais bénéficié du dispositif seront privilégiés.

Les résultats seront communiqués par mail aux candidats fin mars / début avril 2021.

Calendrier

Ouverture de l’appel : 11 janvier 2021

Clôture de l’appel : 15 mars 2021 à 17:00 (heure de Paris)

Analyse des candidatures : mi-mars – fin mars 2021

Annonce des résultats : fin mars / début avril 2021

Durée des séjours de mobilité : 2 mois

Période du séjour : De mai à juillet ou de septembre à décembre 2021. Le séjour devra impérativement se dérouler sur 2021.

Nombre de mois disponibles sur cet appel : 2

Contact

A la FMSH : Mme Amandine Samson – atlas@msh-paris.fr

Au CEMCA : Mme Marcela Leon – direccion@cemca.org.mx

Curso de pesh en línea en Honduras

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Versión traducida al español del artículo publicado en:
https://covidam.institutdesameriques.fr/reaction-digitale-a-la-pandemie-et-a-la-disparition-dune-langue-autochtone-cours-en-ligne-de-pesh-au-honduras/

Respuesta digital a la pandemia y a la desaparición de una lengua indígena: curso de pesh en línea en Honduras

Claudine Chamoreau (CNRS, CEMCA-SEDYL)

El 26 de octubre de 2020, mientras el Covid-19 paralizaba en gran medida a Honduras, Dixon Davadyd Álvarez Ortiz, Subdirector General de Educación Intercultural Bilingüe del Ministerio de Educación, inauguró a través de Facebook el primer curso en línea para la enseñanza del idioma pesh (también conocido como Paya, de la familia Chibcha). Presente en dicha inauguración, Wilson Martínez Martínez, predecesor de Dixon Davadyd Álvarez Ortiz, destacó el objetivo general del curso impartido íntegramente en línea: el aprendizaje de la lengua pesh como lengua de comunicación cotidiana para los pesh o las personas que lo deseen.

Imagen 1: Aprendiendo expresiones de cortesía – Profesor Ángel Martínez durante la sesión del 2 de noviembre (captura de pantalla).

Durante años, Honduras se ha visto sumida en una crisis económica, política y social. Según la Comisión Económica para América Latina y el Caribe (CEPAL), es uno de los países más pobres de América, con cerca de un 70% de la población viviendo en la pobreza, de la cual un 40% se encuentra en la extrema pobreza. Esta situación tan degradada da lugar a una emigración masiva: en 2019, más de 300.000 personas emigraron a los Estados Unidos y se estima que casi el 10% de la población ya ha emigrado y se ha establecido principalmente en los Estados Unidos, México, Guatemala o España (la emigración tiene varias causas, siendo las principales la pobreza, la violencia y la falta de oportunidades sociales). La epidemia del Covid-19, que provocó el cierre de las fronteras y los aeropuertos durante seis meses, no sólo afectó duramente a Honduras, sino que también funcionó como un indicador de las desigualdades abismales de su sociedad. En efecto, la pobreza reside principalmente en las zonas rurales, donde viven sobre todo los pueblos indígenas. En el país se hablan seis lenguas indígenas y afrodescientes y sus hablantes, todos ellos bilingües en español, representan alrededor del 2% de la población (Cuadro 1).

En octubre de 2020, dos maestros, principalmente Ángel Martínez, y también Danilo Lugo, que trabajan en comunidades muy pobres -Moradel, cerca de Trujillo, y La Laguna, cerca de Carbón- lanzaron el curso en línea en pesh. Esta acción, nacida como reacción al aislamiento de las comunidades indígenas causado por la crisis, apoya la lucha contra la pérdida acelerada de la transmisión de idiomas entre los jóvenes de las aldeas y, de manera general, contra la falta de interés por los idiomas indígenas y afrodescendientes en el país. En todo el mundo, la interrupción de la transmisión de una lengua es el factor principal de su pérdida. En Honduras, hoy en día más del 80% de los 500 hablantes de pesh tienen más de 60 años, lo que la hace una lengua en grave peligro de extinción según la escala de la UNESCO (www.unesco.org/culture/ich/doc/src/00120-FR.pdf y https://cemca.org.mx/es/el-pesh-una-lengua-de-honduras-en-peligro-de-desaparecer/).

Foto: Centro de la Aldea de Moradel (2017, foto Claudine Chamoreau)

El curso de pesh es consustancial a la conciencia de la importancia de hablar el idioma en la familia o en la comunidad además del idioma nacional, el español. Este curso forma parte de los esfuerzos realizados por algunos profesores, que se han convertido en verdaderos actores sociales en las comunidades, para mantener las lenguas y culturas indígenas a pesar de la situación actual, que favorece el uso de la lengua nacional y la pérdida de las memorias y los conocimientos ancestrales colectivos. Gracias a su dinamismo y altruismo, Ángel Martínez y Danilo Lugo son reconocidos como mediadores lingüísticos, culturales y pedagógicos a los ojos de las diferentes comunidades pesh y de las autoridades nacionales.

Este curso gratuito está previsto, en una primera fase de tres meses, a razón de dos sesiones de dos horas por semana, y está dirigido a adultos. Los 35 inscritos tienen entre 20 y 40 años de edad y son en su mayoría maestros de escuela primaria en diferentes comunidades conocidas como tradicionalmente pesh, pero en las que ya no se habla el idioma, salvo el caso de algunos ancianos. Algunos estudiantes provienen de comunidades en las que los ancianos hablan otras lenguas indígenas o afrodescendientes, o de pueblos y ciudades en los que sólo se utiliza el español. La mayoría de los participantes no tienen computadoras ni red wifi y siguen el curso en un teléfono móvil utilizando la red 4G, que les permite escuchar a los estudiantes y maestros, más raramente, verlos.

Imagen 2: Aprendiendo expresiones de órdenes relacionadas con la vida diaria – Estudiante Dilcia Cuestas durante la sesión del 16 de noviembre (captura de pantalla)

A pesar de la fragilidad de las condiciones debido al aislamiento de algunas aldeas y la fluctuación de la red por la inestabilidad del servicio (vinculada a la falta de empleados debido al Covid-19 o a los huracanes Eta e Iota que azotaron Honduras en noviembre) el curso es regular y resulta ser interactivo, dinámico y práctico. Dado que el objetivo principal es mantener o incluso introducir la lengua pesh como lengua de comunicación cotidiana, la metodología se adapta y los temas se centran en la conversación: expresiones de cortesía, presentación personal, formulación de órdenes relacionadas con la vida cotidiana, nombres de los miembros de la familia… Con el fin de introducir un poco de diversidad gramatical sin entrar en esta área en profundidad, las frases se formulan esencialmente en tiempo presente pero también pueden utilizarse el pasado y futuro. Del mismo modo, dependiendo del tema, se introducen diferentes personas en un diálogo de la forma más natural posible: «¿Cómo estás?», «Estoy bien.», “Mi nombre es XX y el suyo es YY.», etc. Este curso es interactivo y las intervenciones de los estudiantes son numerosas, ya sea repitiendo expresiones u oraciones o cuestionándose entre sí. Los intercambios orales durante las lecciones son fundamentales, así como las tareas que se deben hacer. Cada semana, cada estudiante debe hacer un video de menos de un minuto que muestre un intercambio con un miembro de su comunidad (hijos, cónyuge, estudiantes, padres, amigos, vecinos) que no participe en el curso y con quien se comunica en pesh. Durante esta primera fase, sólo se favorece la comunicación oral, incluso si el soporte escrito está presente. La transcripción se simplifica y la lectura corresponde a la pronunciación del idioma. Ambos profesores, habiendo participado en un proyecto para documentar la lengua pesh, son conscientes de las dificultades que representa su compleja gramática.

Documental: «Salió de nosotros y regresó escrito. Documentación de la lengua pesh»

Nacido de una iniciativa de miembros de la comunidad pesh, este curso se integra de manera coherente a la Década Internacional de las Lenguas Indígenas del Mundo (2022-2032) decretada por la Organización de las Naciones Unidas. Su objetivo es promover la educación en la lengua materna entre las poblaciones indígenas y aprovechar el potencial de las tecnologías digitales para apoyar el uso y la preservación de esos idiomas. Esta resolución de la ONU, pronunciada al final del Año Internacional de las Lenguas Indígenas en 2019, responde a la urgencia de la situación. Según la UNESCO, en el mundo se hablan unas 7.000 lenguas, de las cuales el 96%, es decir, 6.700, son habladas por sólo el 4% de la población, y antes del 2100, alrededor del 90% de estas lenguas habrán desaparecido. En América Latina y el Caribe, el 26% de los idiomas corren un riesgo inminente de desaparecer.

El curso en pesh, innovador ya que refuerza la comunicación oral en las lenguas indígenas, forma parte de un movimiento más general que promueve la presencia de todas las lenguas en los medios digitales. Entre las iniciativas recientes cabe citar, entre muchas otras, el establecimiento de un sitio Wikipedia en kaqchikel (Guatemala), un canal de Youtube en quichua (Ecuador) y Tik Tok en náhuat (México). El paso casi generalizado a la educación a distancia en el contexto de la pandemia del Covid-19 podría contribuir en última instancia a fortalecer este movimiento haciendo que el enfoque de aprendizaje electrónico sea común. También puede permitir que un mayor número de personas confinadas en sus comunidades se interesen por su cultura de origen.

Ciudad de Guatemala, 07 de diciembre del 2020 (versión en francés)
Ciudad de México, el 07 de enero del 2021 (versión en español)


Claudine Chamoreau, lingüista, es directora de investigación en el CNRS en el laboratorio SeDyL (Estructura y Dinámica de las Lenguas). Actualmente es subdirectora del CEMCA (Centro de Estudios Mexicanos y Centroamericanos) y responsable de la antena centroamericana del CEMCA con sede en Guatemala. Ha coeditado libros y ha escrito numerosos artículos sobre los idiomas purépecha (México) y pesh (Honduras) (https://cemca.org.mx/wp-content/uploads/CV-Claudine-Chamoreau-Fr.pdf y https://cnrs.academia.edu/ClaudineChamoreau).

AIDES À LA MOBILITÉ ET AU TERRAIN 2021

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APPEL A CANDIDATURES – DOCTORANTS

Le Centre d’Études Mexicaines et Centraméricaines (UMIFRE 16 – MEAE-CNRS-Université Paris) propose deux types d’aides pour les étudiants doctorants inscrits en thèse en France dans l’une des disciplines relevant des sciences humaines et sociales ou des sciences de la vie:

  • AIDE AU TERRAIN DE TROIS MOIS, destinées à soutenir la réalisation d’un terrain de recherche au Mexique ou en Amérique Centrale de trois mois maximum.
  • AIDE A LA MOBILITE DE LONGUE DUREE, de 4 à 9 mois, destinées à soutenir un travail de recherche de longue durée au Mexique ou en Amérique Centrale. Il est conseillé aux candidats à la mobilité de longue durée de déposer également s’ils le souhaitent une demande d’aide au terrain.

Ces aides seront réparties sur une période allant du 1ermars 2021 au 31 décembre 2021. Les doctorants sélectionnés seront affiliés à la fois à leur laboratoire en France et au CEMCA, dans le cadre d’une convention signée par les deux unités de recherche.


Date limite de candidature : 08 janvier 2021 (à minuit, heure du Mexique).


En savoir plus

[19 y 20 noviembre] Jornadas de Jóvenes Americanistas

Circulaciones de saberes y relaciones de poder en América Latina, de la época prehispánica a nuestros días

Desde su creación en 2008, las Jornadas de Jóvenes Americanistas (JJA) tienen un doble objetivo: contribuir a poner en relación a jóvenes investigadoras/es que trabajan sobre América Latina y constituir así una comunidad científica en el ámbito de las Ciencias Humanas y Sociales. Al promover el diálogo entre jóvenes investigadoras/es de diversas disciplinas, instituciones académicas y procedencias, especializadas/os en diferentes periodos y áreas geográficas, las Jornadas potencian la confrontación de enfoques, métodos de análisis y herramientas hermenéuticas. La 11a edición, dedicada a las “Circulaciones de saberes y relaciones de poder”, tendrá lugar en línea, de manera simultánea entre la Ciudad de México y Madrid, los 19 y 20 de noviembre de 2020.

Siguiendo el dinamismo de la historia conectada y de los estudios pos y decoloniales, esas jornadas se proponen examinar las condiciones de la circulación de saberes en América Latina, desde la época prehispánica hasta la actualidad. Las jornadas que tendrán lugar en la Ciudad de México se organizarán en torno a cuatro mesas con ponencias de jóvenes investigadoras/es latinoamericanas/os y europeas/os, enfocándose en distintos ámbitos: gestión urbana, medio ambiente, expresiones artísticas y cultuales, memorias. Contarán también con cinco conferencias magistrales, así como con un dialogo y talleres con organizaciones de la sociedad civil.

 

19 de noviembre 2020 | 8:00 h
20 de noviembre 2020 | 8:30 h

Consultar el programa