ATLAS 2022 – FRANCE > MEXIQUE ET AMÉRIQUE CENTRALE | SÉJOUR DE RECHERCHE POSTDOCTORAL

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Appel ouvert jusqu’au 25 mars 2022

La Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH) et le Centre des Etudes Mexicaines et Centraméricaines (CEMCA) proposent à des postdoctorants résidant en France, une aide à la mobilité pour réaliser un séjour de recherche de 2 mois au Mexique ou en Amérique centrale (Nicaragua, Salvador, Guatemala, Honduras, Costa Rica, Panama, Belize) ayant soutenu leur thèse à partir de 2016.

Seront soutenus des projets de recherche qui s’inscrivent dans la politique scientifique du CEMCA, en synergie avec ses chercheurs ou ses partenaires. Les projets interdisciplinaires sont bienvenus.

Cet appel s’inscrit dans le cadre du Programme Atlas de mobilité postdoctorale de courte durée lancé par la FMSH et ses partenaires.

Modalités financières

Une aide financière totale de 3000 euros pour deux mois (versée en deux mensualités) est attribuée aux lauréats. Elle est destinée à couvrir les frais de séjour.

En partenariat avec le CEMCA, l’Université de Paris prendra en charge le coût du billet d’avion A/R.

Critères d’éligibilité

Nationalité/résidence Etre ressortissant d’un pays de l’Union européenne et résider en France

Diplôme : Etre postdoctorant en SHS et avoir soutenu sa thèse à partir de 2016. Etre associé à un centre de recherche / laboratoire en France.

Discipline : Etre engagé dans des recherches en sciences humaines et sociales et travailler sur au moins un ou plusieurs pays d’Amérique centrale et le Mexique. Une attention particulière sera portée aux projets s’inscrivant dans les thématiques abordées par le CEMCA, sans pour autant êtres exclusif.

Ces thématiques sont au nombre de 4 : (1) villes et métropolisations (pratiques de la ville, accessibilité et inégalités au sein des métropoles) ; (2) Sociétés et milieux préhispaniques ; (3) Patrimoines, pratiques et représentations (patrimoines bio-culturels, savoirs et politiques de la nature ; complexité linguistique et transmission des savoirs ; pratique artistique, patrimonialisation et numérique) ; (4) Dynamiques sociales et politiques (migrations, mobilités, frontières et géopolitique ; corps et violences).

Langue : Maîtriser l’espagnol.

Obligations des chercheurs accueillis au CEMCA

Les chercheurs accueillis au CEMCA ont une obligation de résidence dans l’un des pays couverts par le CEMCA : Mexique, Nicaragua, Salvador, Guatemala, Honduras, Costa Rica, Panama, Belize). Les chercheurs résidant à Mexico participent à la vie scientifique de l’Institut français, où ils disposent d’un espace de travail. Les autres sont fortement encouragés à venir y présenter au moins une fois leur travail.

Le chercheur devra remettre à la FMSH et au CEMCA à l’issue de son séjour, un rapport entre 10 000 et 20 000 signes (espaces et notes compris) présentant les activités réalisées pendant son séjour et leur apport pour son projet de recherche.

Dossier de candidature 

Les candidats doivent soumettre un formulaire et un dossier scientifique (projet de recherche + annexes) sur une plateforme en ligne. La plateforme en ligne sera accessible à partir du 17 janvier 2022. Les candidatures complètes devront être téléchargées sur la plateforme en ligne au plus tard le 25 mars 2022, 17:00 (heure de Paris).

Le formulaire et le dossier scientifique doivent être soumis en français.

Contenu du dossier scientifique

Le projet de recherche : Le projet de recherche (entre 10 000 et 20 000 signes maximum) doit inclure précisément les étapes que le candidat pense accomplir lors de son séjour, le cadre théorique et méthodologique, les partenaires institutionnels concernés par les recherches.


Les annexes :

  • Une lettre de motivation signée, exposant les raisons du séjour au CEMCA et les partenaires scientifiques intéressant pour le projet de recherche au Mexique et en Amérique centrale
  • Un CV de maximum 2 pages accompagné d’une liste de publications
  • Une lettre du directeur du laboratoire / centre de recherche auquel le candidat est associé en France

Comment postuler

  1. Rendez-vous sur la plateforme http://calls.msh-paris.fr et entrez dans l’espace « Researcher Workspace ».
  2. Identifiez-vous si vous avez déjà créé un compte, le cas échéant, créez un compte.
  3. Remplissez votre profil puis cliquez sur « create a new application ».
  4. Sélectionnez « Programme Atlas outgoing 2022 » puis l’appel spécifique « FMSH-CEMCA : France > Mexique et Amérique Centrale ».
  5. Remplissez tous les onglets du formulaire.
  6. Dans l’onglet « Documents » téléchargez sous forme d’un document électronique unique au format pdf votre dossier de candidature qui sera composé des pièces suivantes :
    • Projet de recherche
    • Lettre de motivation signée
    • CV de maximum 2 pages et liste des publications
    • Lettre du directeur du laboratoire / centre de recherche auquel le candidat est associé en France
  7. Vous pouvez sauvegarder votre candidature sans la soumettre pour y revenir plus tard, ou la soumettre définitivement. Lorsque vous aurez soumis votre candidature, vous recevrez un email automatique de confirmation. Attention, si votre candidature n’est pas soumise elle ne sera pas étudiée. Les dossiers de candidature incomplets ou ne correspondant pas à la description ci-dessus ne seront pas pris en compte.

Pour toute information sur la plateforme, ou en cas de difficulté à l’utiliser, contactez fadili@msh-paris.fr

Critères et processus de sélection

Un comité de sélection composé de membres de la FMSH et du CEMCA et d’experts externes analysera et sélectionnera les candidatures au regard des éléments suivants :

  • La qualité du dossier scientifique et la méthodologie développée
  • La pertinence de partir au Mexique ou en Amérique centrale au regard du projet développé et du parcours du chercheur
  • La capacité à identifier des contacts scientifiques sur place

Les chercheurs n’ayant jamais bénéficié du dispositif seront privilégiés.

Les résultats seront communiqués par mail aux candidats début avril 2022.

Calendrier

Calendrier

Ouverture de l’appel : 17 janvier 2022

Clôture de l’appel : 25 mars 2022 à 17:00 (heure de Paris)

Analyse des candidatures : mi-mars – fin mars 2022

Annonce des résultats : début avril 2022

Durée des séjours de mobilité : 2 mois

Période du séjour : De mai à juillet ou de septembre à décembre 2022. Le séjour devra impérativement se dérouler sur 2022.

Nombre de mois disponibles sur cet appel : 2

Contact

A la FMSH : Mme Hind Ben Fares atlas@msh-paris.fr

Au CEMCA : Mme Marcela Leon direccion@cemca.org.mx

ATLAS 2022 – MEXIQUE ET AMÉRIQUE CENTRALE > FRANCE | SÉJOUR DE RECHERCHE POSTDOCTORAL

publicado en: Becas, Convocatorias, Movilidad | 1

Appel ouvert jusqu’au 25 mars 2022

La Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH) et le Centre des Etudes Mexicaines et Centraméricaines (CEMCA) proposent une aide à la mobilité pour un séjour en France de 2 mois à des postdoctorants ou à de jeunes enseignants-chercheurs du Mexique ou d’Amérique centrale ayant soutenu leur thèse à partir de 2016.

Cette aide à la mobilité est destinée à réaliser des travaux de recherche en France : enquêtes de terrain, travail en bibliothèques et archives.

Cet appel s’inscrit dans le cadre du Programme Atlas de mobilité postdoctorale de courte durée lancé par la FMSH et ses partenaires.

Modalités financières

Une aide financière totale de 3 000 euros pour deux mois (versée en deux mensualités) est attribuée aux lauréats. Elle est destinée à couvrir les frais de séjour.

En partenariat avec le CEMCA, l’Université de Paris prendra en charge le coût du billet d’avion A/R.

En outre, la FMSH et le CEMCA assurent leur aide pour l’obtention du visa vers la France ainsi qu’un soutien logistique pour organiser leur séjour (lettres pour les bibliothèques …).

Critères d’éligibilité

Nationalité : Les candidats doivent être ressortissants d’un des pays suivants : Nicaragua, Salvador, Guatemala, Honduras, Costa Rica, Panama, Belize, Mexique et être rattaché à un établissement d’enseignement supérieur de recherche / institut de recherche privé ou public d’un de ces pays.

Diplôme : Les candidats doivent être titulaires d’un doctorat. La thèse doit avoir été soutenue à partir de 2016.

Discipline : Les candidats doivent être engagés dans des recherches en sciences humaines et sociales.

Institution d’accueil : Les candidats doivent trouver une institution de recherche française qui assurera leur accueil scientifique pendant leur séjour en France. Lors de la candidature, les candidats devront fournir une lettre d’invitation signée par l’institution d’accueil et adressée à la FMSH et au CEMCA, dans laquelle l’institution d’accueil motive les raisons de l’invitation ainsi que les conditions de travail mises à disposition.

Obligations du chercheur 

Le chercheur devra remettre à la FMSH et au CEMCA, à l’issue de son séjour, un rapport entre 10 000 et 20 000 signes (espaces et notes compris) présentant les activités réalisées pendant son séjour et leur apport pour son projet de recherche.

Dossier de candidature 

Les candidats doivent soumettre un formulaire et un dossier scientifique (projet de recherche + annexes) sur une plateforme en ligne. La plateforme en ligne sera accessible à partir du 17 janvier 2022. Les candidatures complètes devront être téléchargées sur la plateforme en ligne au plus tard le 25 mars 2022, 17:00 (heure de Paris).

Le formulaire et le dossier scientifique peuvent être soumis en français ou en anglais.

Contenu du dossier scientifique

Le projet de recherche : Le projet de recherche consiste en un exposé entre 10 000 et 20 000 signes (espaces et notes compris) composé obligatoirement de :

  • la problématique et les objectifs du projet de recherche
  • une bibliographie
  • le détail du programme de séjour (lieux et institutions à visiter, contacts)

Les annexes :

  • Un CV de maximum 2 pages
  • Une liste des publications
  • La copie du diplôme de la thèse
  • Une lettre du directeur de l’institution de rattachement dans le pays d’origine
  • Une lettre d’accueil du directeur de l’institution d’accueil en France motivant les raisons de l’invitation et les conditions de travail mises à disposition

Comment postuler

  1. Rendez-vous sur la plateforme http://calls.msh-paris.fr et entrez dans l’espace « Researcher Workspace ».
  2. Identifiez-vous si vous avez déjà créé un compte, le cas échéant, créez un compte.
  3. Remplissez votre profil puis cliquez sur « create a new application ».
  4. Sélectionnez « Programme Atlas incoming 2022 » puis l’appel spécifique « FMSH-CEMCA : Mexique et Amérique Centrale > France ».
  5. Remplissez tous les onglets du formulaire.
  6. Dans l’onglet « Documents » téléchargez sous forme d’un document électronique unique au format pdf votre dossier de candidature qui sera composé des pièces suivantes :
    • Un projet de recherche
    • Un CV de maximum 2 pages
    • Une liste des publications
    • La copie du diplôme de la thèse
    • Une lettre du directeur de l’institution de rattachement dans le pays d’origine
    • Une lettre d’accueil
  7. Vous pouvez sauvegarder votre candidature sans la soumettre pour y revenir plus tard, ou la soumettre définitivement. Lorsque vous aurez soumis votre candidature, vous recevrez un email automatique de confirmation. Attention, si votre candidature n’est pas soumise elle ne sera pas étudiée. Les dossiers de candidature incomplets ou ne correspondant pas à la description ci-dessus ne seront pas pris en compte.

Pour toute information sur la plateforme, ou en cas de difficulté à l’utiliser, contactez fadili@msh-paris.fr

Critères et processus de sélection

Un comité de sélection composé de membres de la FMSH et du CEMCA et d’experts externes analysera et sélectionnera les candidatures au regard des éléments suivants :

  • La qualité du dossier scientifique et la méthodologie développée
  • La pertinence de venir en France au regard du projet développé et du parcours du chercheur
  • La capacité à identifier des contacts scientifiques sur place

Les chercheurs n’ayant jamais bénéficié du dispositif seront privilégiés.

Les résultats seront communiqués par mail aux candidats fin mars / début avril 2022.

Calendrier

Ouverture de l’appel : 17 janvier 2022

Clôture de l’appel : 25 mars 2022 à 17:00 (heure de Paris)

Analyse des candidatures : mi-mars – fin mars 2022

Annonce des résultats : début avril 2022

Durée des séjours de mobilité : 2 mois

Période du séjour : De mai à juillet ou de septembre à décembre 2022. Le séjour devra impérativement se dérouler sur 2022.

Nombre de mois disponibles sur cet appel : 2

Contact

A la FMSH : Mme Hind Ben Fares – atlas@msh-paris.fr

Au CEMCA : Mme Marcela Leon – direccion@cemca.org.mx

[27 enero] Mesa redonda: ¿Tienen futuro los bosques tropicales? El modelo de las concesiones comunitarias del Petén.

publicado en: Eventos, Eventos en América Central | 0

Los bosques tropicales son de suma importancia para nuestra humanidad. Cubren un tercio de la superficie terrestre del mundo y representan la mitad de los bosques del mundo. Son un reservorio único de biodiversidad, ya que solo ellos albergan la mitad de las especies terrestres, animales y vegetales. Además de su importancia para la conservación de la biodiversidad terrestre, los bosques tropicales desempeñan un papel clave en la mitigación del cambio climático.

Sin embargo, desde 1990, el mundo ha perdido 178 millones de hectáreas de bosque, casi tres veces el tamaño de Francia y 16 veces el de Guatemala, principalmente en ambientes tropicales. Los bosques tropicales han sido continuamente perturbados, degradados y destruidos a un ritmo alarmante desde mediados del siglo 20. Estos ecosistemas forestales y sus servicios ecosistémicos son vitales, por lo tanto, extremadamente vulnerables, siendo conocidas las principales causas de su destrucción y degradación: agricultura de subsistencia y comercial, minería, silvicultura insostenible, cambio climático…

En este contexto y en Guatemala, la Noche de las Ideas 2022, que tendrá lugar este año en torno al tema «(Re)construir juntos», quiere sumarse al Decenio de las Naciones Unidas para la Restauración de los Ecosistemas, que es, según su secretario general: «nuestra última oportunidad de prevenir una catástrofe climática».

El CEMCA (Centro de Estudios Mexicanos y Centroamericanos, UMIFRE CNRS – MEAE) y la Alianza Francesa de Guatemala, unen fuerzas para ofrecerles un evento científico sin precedentes en torno a este tema unificador y multidisciplinario centrado en nuestro futuro común. A través de una diversidad de ponentes, los debates le ofrecerán un recorrido por los bosques tropicales del pasado, presente y futuro, donde la preservación de estos ecosistemas está intrínsecamente ligada a los humanos y sus profundos y antiguos vínculos con las zonas forestales. Queremos centrarnos en los bosques comunitarios del Petén, donde la relación entre las poblaciones humanas y los bosques tropicales ha implicado durante milenios una coexistencia fundamental entre las poblaciones locales y los bosques tropicales. El modelo Petén podría, de hecho, servir de ejemplo para la promoción de concesiones comunitarias como medida para la conservación de los bosques tropicales, a nivel local, regional y mundial.

Mesa redonda 1: ¿Tienen futuro los bosques tropicales?

  • Moderadora: Marie Ange Ngo Bieng.
  • Plinio Sist, director del equipo Bosques y sociedades, CIRAD.
  • Rita Mishaan, embajadora de medio ambiente y cambio climático, Guatemala.
  • Ricardo Rapallo, representante FAO Guatemala.
  • Julio López, representante del CATIE Guatemala.


Mesa redonda 2: Las concesiones comunitarias de Petén: un modelo para el futuro de los bosques tropicales.

  • Moderadora: Silvel Elías Gramajo
  • Fernando Carrera, Investigador, CATIE.
  • Marcedonio Cortave, Director ACOFOP.
  • Lydie Dussol, Arqueóloga (CEPAM, UMR CNRS – Université Côte d’Azur, Francia).
  • Iliana Monterroso, Investigadora CLUA – CIFOR.

JJA 2022

Márgenes americanos del período prehispánico hasta la actualidad. Definiciones, prácticas y desafíos

Org.: Centro de Estudios Mexicanos y Centroamericanos (UMIFRE 16, USR 3337, México), École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), Instituto Francés de Estudios Andinos (UMIFRE 17, USR 3337, Lima)

Col.: Institut des Amériques (IdA)


Lugares de celebración
   ▪ México: Ciudad de México – CEMCA
   ▪ España:  Madrid – Casa de Velázquez


Fecha límite de inscripción: 1 de marzo (10h, hora de la Ciudad de México)
A través del formulario en línea


Argumento científico

Living on borders and in margins, keeping intact one’s shifting and multiple identity and integrity, is like trying to swim in a new element, an alien element.”

Gloria Anzaldúa, Borderlands/La Frontera: The New Mestiza, Prefacio.

La 13ª edición de las Jornadas de los Jóvenes Americanistas (JJA) se presenta como una oportunidad para reflexionar sobre los conceptos de márgenes, marginalidad y marginación, y sobre la manera en que estos son, o han sido, pensados, movilizados, y practicados desde las ciencias Humanas y sociales, los movimientos sociales, o la misma cotidianidad de las personas. Nos interesa la noción de margen por su carácter polisémico, abierto, pero también performativo, y por la violencia y la efectividad de las relaciones de poder que retrata. Por un lado, el margen puede ser entendido como periferia: desde una mirada crítica, en la tradición de Braudel o de Wallerstein, la dialéctica centro/periferia nos permite evidenciar las desigualdades e injusticias; pero por el otro, pensar (desde) lo marginal nos invita también a pensar (desde) lo incierto, lo indefinido. Ello nos permite imaginar espacios de posibilidades, heterotopías en el sentido de Henri Lefebvre (1974), nos permite pensar “espacios de esperanza” (Harvey, 2012). Nos parece importante subrayar que lo central y lo marginal, cambian según la perspectiva desde la cual se observan: un cambio de escala, sea espacial o temporal, puede hacer visible, o al contrario invisibilizar, formas de marginalidad. Estas jornadas nos invitan entonces a considerar los desafíos metodológicos y epistemológicos que presentan los márgenes, y a ¿Cómo las ciencias sociales, que tienden a crear y a pensar desde objetos fijos, estables, pueden integrar “lo fluido y lo borroso” (Monnet, 2001)?

Las JJA 2022 proponen estudiar el potencial epistemológico y crítico de las nociones de márgenes, marginalidad y marginación, a partir de tres ejes temáticos, esperando que estas propuestas para la reflexión (que son apenas esbozos) susciten interés, y fomenten un diálogo intenso y pluridisciplinario. Recordamos que esta temática tiene resonancias en varias épocas y que se abre a reflexiones diacrónicas. Las propuestas pueden relacionarse con herramientas reflexivas sacadas de varias disciplinas pertenecientes a las ciencias sociales y humanas. Sin querer ser exhaustivos, el evento podrá ser la ocasión de intercambiar a través de trabajos que se nutren de aproximaciones antropológicas, históricas, etnológicas, sociológicas, geográficas, literarias, audiovisuales, etc.

Las Jornadas se insertan en una tradición de intercambio entre jóvenes investigadores promovida, principalmente, por el Centro de Estudios Mexicanos y Centroamericanos (CEMCA), la Escuela de Altos Estudios Hispánicos e Ibéricos (EHEHI, Casa de Velázquez), y el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), con el apoyo del Instituto de las Américas (IdA).

Las Jornadas de los Jóvenes Americanistas, que tendrán lugar simultáneamente en las ciudades de México y Madrid, los próximos 6, 7 y 8 de julio, con modalidades presenciales (aunque no se excluye recurrir a modalidades virtuales si la situación sanitaria lo requiriese), servirán de espacio de intercambio pluridisciplinario entre jóvenes investigadores de Humanidades y Ciencias Sociales, provenientes de diversas instituciones y que trabajan sobre distintos periodos y espacios de las Américas.
 

El concepto de marginalidad ha sido central para la sociología urbana latinoamericana de los años 1960-1970 (ver los trabajos de Cardoso y Faletto, 1969; Nun, 2001; Quijano, 1972, 2014), en el contexto de la explosión demográfica en las metrópolis latinoamericanas, y de la formación de inmensos barrios informales en las periferias de las ciudades, por y para las capas más humildes de la población, que no tenían los recursos para alojarse en los centros urbanos. En contra de las explicaciones culturalistas de la pobreza y de los paradigmas desarrollistas y modernizadores, que predominaban en aquella época, un grupo de investigadores dentro de la CEPAL propuso una reconceptualización de la marginalidad, desde una perspectiva materialista, influenciada por el pensamiento marxista: los marginados son individuos a-funcionales para el capitalismo, quienes no han podido ser “absorbidos” por el desarrollo industrial latinoamericano, y sobreviven en el sistema informal, apoyándose en redes familiares y vecinales. Nos parece interesante rescatar los avances de estos primeros trabajos e intentar rebasar su sesgo economicista y su visión dualista de la sociedad.

Más allá de la perspectiva materialista, los procesos de diferenciación social y de exclusión también han de ser analizados desde los procesos identitarios. De allí podríamos reflexionar, por ejemplo sobre la construcción de las categorías de identificación étnico-raciales durante el periodo colonial (Bonniol 1992), y el lugar que ocupan dentro de las identidades nacionales (Helg, 1995; Cunin 2004), así como sobre sus implicaciones en la sociedad contemporánea (Núñez González et al., 2011). Desde la sociología urbana, María-Cristina Bayón (2017) ubica los procesos de exclusión en la encrucijada de factores materiales, biográficos, espaciales y simbólicos. También, desde la idea de interseccionalidad (Crenshaw, 1989, Roberts et al.,1997), científicos y científicas feministas han enfatizado la importancia del género como factor de exclusión, en su imbricación con otros factores (sociales, espaciales, raciales). Este eje se preguntará por ejemplo, ¿cuáles son los factores y los procesos que producen la marginalidad, en un espacio y un tiempo dado?; ¿cómo pueden estos ser analizados, en sus implicaciones sociales y espaciales?; ¿cambios de escalas analíticas, en el espacio o en el tiempo, pueden hacer visible (o al contrario invisibilizar) formas de marginación? 

La idea de “margen” nos lleva también a cuestionar la producción de representaciones sobre la frontera, la alteridad, y sus finalidades políticas. Los intereses coloniales en América determinaron representaciones de fronteras entre los imperios y el “Otro”, como en el caso de la frontera Mapuche del Reino de Chile, en el siglo XVIII (Gándara, 2016). Esta temática se extiende hacia la actualidad, con los debates en torno a las memorias públicas, invitando a una lectura crítica de los museos etnográficos o de la historia colonial, como en el caso del museo de América de Madrid (Bohoslavsky et al., 2011). Destaca también el papel de la memoria colectiva, y el problema de la silenciación o alteración de las voces de ciertos grupos, como lo muestra el ejemplo de la reproducción de estereotipos de géneros, dentro de los relatos de mujeres víctimas de las dictaduras latinoamericanas (Jelin 2002). ¿Cómo las disputas en torno a los usos de la memoria, sacan a la luz la temática de la invisibilización o de la silenciación de grupos dentro de los relatos hegemónicos?; ¿cómo la invención del otro ha favorecido su control, dentro de relaciones asimétricas de poder?

Vale también la pena cuestionar la a-funcionalidad de los márgenes y de los marginados. Existe, por ejemplo, toda una serie de vínculos e intermediarios que permiten a empresas formales emplear a trabajadores precarios, jornaleros e ilegales (Lomnitz, 1978). Las políticas migratorias segregativas juegan también un papel clave para la economía de los países del Norte, regulando la circulación de un proletariado mundial, actor de una “globalización desde abajo” (ver Besserer, 2016). Los márgenes aparecen aquí como márgenes… de beneficios para el capitalismo. Así, desde el estado, la regulación de los márgenes, el trazar el límite entre lo legal y lo ilegal, lo formal y lo informal, aparece como una herramienta de poder y de control (ver Foucault, 1975). Invitaremos entonces a los ponentes a preguntarse: ¿cómo los gobiernos latinoamericanos han gestionado sus márgenes y sus marginados?; ¿cómo los márgenes y los marginados pueden ser recuperados, utilizados, por el sistema capitalista?; ¿cómo se puede pensar la relación entre marginalidad, desigualdades e injusticias sociales y espaciales?
 

A diferencia del primer eje que cuestiona los márgenes y la marginación desde una perspectiva “exocéntrica”, es decir desde la perspectiva de un observador exterior y con propósito analítico, en el segundo eje se propone desarrollar una “mirada egocéntrica”, desde los márgenes y los marginados (Hiernaux & Lindón, 2004), para entender y restituir sus prácticas sociales y espaciales. Considerando estos espacios sociales desde un enfoque sociopolítico, se trata de poner al centro de los debates la capacidad de actuar (agency) de los que se encuentren segregados o excluidos. Primero, se trata de exponer y analizar las múltiples formas de resistencias abiertas (Bedarida, 1986; Geoffray, 2011), tomando en cuenta las relaciones entre los actores locales y las instituciones estatales o internacionales con el fin de explorar las complejas interacciones entre el “centro” y la “periferia”, como lo muestran ciertos movimientos indígenas (Favre, 2009; Cunin & López Caballero, 2021). En el caso de las luchas antirracistas, se observa, por ejemplo, en Brasil o en los Estados Unidos, conflictos en torno a las representaciones del pasado esclavista que llevaron a cabo su patrimonialización bajo nuevas leyes memoriales (Araujo, 2021). También los movimientos feministas, nos han mostrado su diversidad, sus diferentes vertientes y tensiones: por un lado su ONGización y participación activa en el Estado y por otro, la creación de la corriente autónoma y decolonial (Falquet, 2019). Este eje invita a preguntarnos: ¿cómo se organizan, o se han organizado, en diversas épocas, las poblaciones “marginadas” para enfrentar las lógicas que las excluyen?; ¿cuáles son las interacciones, conflictos, negociaciones o consensos que se han desarrollado entre los actores de los márgenes y las instituciones o representantes del poder?; ¿de qué manera estas formas de militancias influyen sobre las categorías identitarias, los prejuicios étnico-raciales o de género, la historia y sus representaciones?

A continuación, queremos también proponer a los ponentes una reflexión en torno de las prácticas resilientes y de la resistencia al nivel “infrapolítico” (Scott, 2009). Así, serán discutidas las constituciones de redes de solidaridad, más o menos informales, creadas por los “marginados” para organizarse de manera autónoma, con sus propias normas, como lo hicieron por ejemplo los esclavos cubanos dentro de los cabildos de nación en el siglo XIX (Brown, 2003) o, más reciente, los migrantes rurales en las barriadas de Lima (Adam & Golte, 1987). Se puede cuestionar también las prácticas económicas informales tomando en cuenta la tensión entre solidaridad y competencia generada por la precariedad como es el caso en Argentina (Gago, 2014) o en Cuba (Armengol, 2013). Además, este análisis puede ampliarse hacia las prácticas religiosas pues las entidades no-humanas pueden ser movilizadas, gracias a los rituales, en las estrategias de los actores como lo muestra la oposición de las comunidades campesinas contra la minería en Perú (De la Cadena, 2008), o el uso de la santería por los narcotraficantes colombianos (Castro Ramírez & Kerestetzi, 2021). Si ciertas de esas dinámicas se crean sobre una reapropiación de los estigmas, otras dan a ver prácticas de inversión crítica, como las burlas y las sátiras que se pueden ver en el teatro comunitario argentino (Fernández, 2013), los carnavales en el Caribe (Mulot, 2003), o los rituales funerarios en los Andes bolivianos (Geffroy, 2017). ¿Qué tipo de estrategias de sobrevivencia están desarrolladas por los actores frente a los efectos socioeconómicos y políticos que resultan de su exclusión?; ¿Cómo permiten generar otros “centros” y/o formular críticas políticas implícitas las prácticas culturales y religiosas que nacen en los “márgenes”?; ¿Cuáles son las interacciones, conflictos, negociaciones o consensos que se desarrollan entre los actores de los márgenes y las instituciones o representantes del poder?

Finalmente, invitaremos a los participantes a preguntarse por las epistemologías que nacen desde el margen, “desde adentro” (Lorde: 1984). Los movimientos antirracistas, indígenas y decoloniales americanos han mostrado también el potencial de sus reflexiones que se traducen en teorías académicas como la amefricanidad (Gonzalez,1988), el postdesarrollo (Escobar, 2005), la imbricación de los sistemas de opresión (Combahee River, 2006 [1977]), la protección del territorio cuerpo y territorio tierra (Cabnal, 2015) entre otros. Nos interesa también acercarnos a producciones artísticas y culturales desde los márgenes, como por ejemplo las crónicas urbanas de Pedro Lemebel (1995), que retratan la experiencia de la transexualidad, la exclusión social, y las prácticas marginales y contestatarias, en el Chile post-pinochetista. ¿En qué medida los pensamientos intelectuales y artísticos desde los márgenes han impulsado innovaciones científicas y culturales?; ¿Cómo tales innovaciones han sido integradas, discutidas o recuperadas por el mundo intelectual dominante?
 

El tercer eje propone salir de la dicotomía o la bipolarización (centro/periferia, rural/urbano, nacional/extranjero, pobre/adinerado, etc.) para iniciar una reflexión sobre la noción de margen como espacio intermediario y espacio de acción en el que se engendra / del que emerge la novedad (White, 2009). Por ejemplo, desde su propia experiencia de la frontera, Gloria Anzaldúa recupera del náhuatl el término nepantla para describir este espacio de violencia, pero también de posibilidades,; que hace “zumbar la cabeza con lo contradictorio” y que para ella supone “being torn between ways, in a state of perpetual transition and psychic restlessness” (Anzaldúa, 1987). Aunque reconoce que este espacio es incómodo, considera que este también incluye algunas alegrías. “Certain « faculties » – not just in me but in every border resident, colored or non colored – and dormant areas of consciousness are being activated, awakened.” 

Por otro lado, invitamos a cuestionar las dinámicas sociales propias de las zonas fronterizas en el contexto americano (Giudicelli [éd], 2011) o relativas a la circulación de los individuos. Las propuestas de comunicaciones pueden abordar el margen como un “entredós social”: una “zona gris” en el marco de estructuras sociales jerarquizadas (Bruneteaux 2013), “liminalidad” en contexto ritual (Turner, 1969) o “zona de contacto” (Pratt, 2011). Este eje nos invita a preguntarnos: ¿en qué medida el margen puede ser el espacio donde tienen lugar los intercambios, las circulaciones, las luchas de poder y concretarse en un espacio de negociaciones entre varios individuos y/o grupos (​​Bernabeu Albert, 2012)? Habría que pensar en los motores que pueden dinamizar la evolución de las fronteras de los espacios definidos como margen. Tal reflexión invita a cuestionar las diferentes escalas en las que se juegan esas potenciales reconfiguraciones a nivel tanto espacial, individual como estructural (Gruzinski, 2004). Las propuestas pueden también enfocarse en las estrategias que en diversas épocas desarrollaron varios actores que se hallaron en esos escenarios de encuentros (Castelnau-L’Estoile, 2011). El vínculo entre centro y periferia podría ser sujeto a discusión a través de trabajos que se enfoquen sobre las varias movilidades e intercambios de las cuales el margen es a la vez producto y teatro. La percepción de este entredós, por aquellos que lo ocupan de modo temporario o permanente, sugiere también contemplar la cuestión de los imaginarios y de la fábrica de identidades en un espacio intermediario cuyo aislamiento puede resultar de hecho muy relativo.

A manera de apertura, recordemos que el margen es relativo y contingente: se crea y recrea en un mismo lugar, aparece y desaparece en el tiempo. En definitiva, no es un estado sino un proceso contextual y así podemos preguntarnos ¿cómo pueden los márgenes ser escenarios de reconfiguración de papeles sociales?; ¿En qué medida el margen puede consistir en un espacio de negociación y de ajuste permanente? Podremos analizar varios ejemplos de este fenómeno, y todas estas situaciones podrán también ser objeto de reflexiones comparativas durante la JJA.
 


Modalidades de inscripción

Esta convocatoria se dirige a las/los estudiantes inscrita.o.s en Maestría y Doctorado, así como a jóvenes investigadoras e investigadores postdoctorales, en Ciencias Humanas y Sociales que trabajen sobre las Américas. Las candidatas y los candidatos tendrán que completar el formulario en línea, disponible mediante este enlace, hasta el 1 de marzo de 2022 (10h, hora de la Ciudad de México)

Deberán adjuntar un currículum, y un resumen en español de 500 palabras como máximo, en el que expondrán: el objeto de estudio, el terreno o los fondos de archivo de la investigación, el enfoque metodológico y cinco palabras clave.

La lengua de las jornadas será el español. Los resultados de la selección se comunicarán a partir del 24 de marzo de 2022. 

Para cualquier información al respecto: jja@casadevelazquez.org
 

Aspectos prácticos en Ciudad de México y Madrid

En Ciudad de México, los organizadores ofrecen dos almuerzos. Asimismo, los y las participantes podrán solicitar el apoyo de los organizadores para su viaje y para su alojamiento.

En Madrid, las Jornadas tendrán lugar en la Casa de Velázquez. Los organizadores ofrecen un alojamiento con desayuno para las noches del 6,7 y 8 de julio para los y las participantes que no residan en Madrid y que lo soliciten así como dos almuerzos. Los transportes y las cenas correrán a cargo de las y los participantes.
 


  • Michel Bertrand
    Director de la Casa de Velázquez
  • Maya Collombon
    Directora del CEMCA
  • Luis González Fernández
    Director de estudios EHEHI – Casa de Velázquez
  • Jade Latargère
    CEMCA
  • Aliocha Maldavsky
    Directora del IFEA
  • Benjamin Moallic
    CEMCA
     
  • Jérémie Denicourt
    CEMCA, EHESS
  • Eliott Ducharme
    CEMCA – Université Gustave Eiffel
  • Emmanuelle Hellio
    EHEHI/Casa de Velázquez – Urmis
  • Magali Hulot
    CEMCA – Université Paris-Nanterre
  • Mélanie Lercier
    IFEA – Université Rennes 2
  • Lucie Miramont
    LISST-CAS – IFEA
  • Sharie Neira Rios
    IdA, IFEA – Université de Paris
  • Charlotte Ortiz
    EHEHI/Casa de Velázquez – CLEA – Sorbonne Université 
  • Thomas Posado
    EHEHI/Casa de Velázquez – CRESPPA-CSU
  • Mélanie Toulhoat
    EHEHI/Casa de Velázquez
  • Maxime Toutain
    EHEHI/Casa de Velázquez
     

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